Comment fabriquer Fleury, marionnette d’une série non traditionnelle
Mais d’abord, qui est Fleury ?
Ce personnage de Fleury est issu de l’imaginaire du groupe des fondateurs du Théâtre de la source de Huy. Fleury est le premier personnage qui à l’instar du Tchantchès Liégeois représente l’esprit hutois.
Cette marionnette est en effet une création du Théâtre de la source de Huy dont les fondateurs sont Mireille WERY, Françoise BAEKEN et Jean-Luc GERLACHE dit Gaba. Sculptée par Jean François HENKINET du Centre de la marionnette de Saint-Nicolas, peinte et habillée par Madame Mireille ALBERT.
L’inspiration de cette marionnette vient du groupe qui a imaginé ce personnage au passé mystérieux et mystérieux lui-même voire avec une touche de nostalgie. Venu avec les armées Napoléoniennes et resté au pays de Huy, il travaille dans la construction de la collégiale et est interprétée en marionnette traditionnelle liégeoise (construite et articulée à la façon d’une marionnette de chez nous). Sa particularité est d’être flanqué d’un chat avec qui il dialogue. Il est aussi accompagné de Griot un peu sorcier et de Blanche avec qui on soupçonne une idylle naissante. Cette marionnette est une marionnette habillée et ses principales difficultés sont : un visage qui lui donne un air mystérieux un peu noble , le catogan et une oreille beaucoup plus grande qui lui permet d’entendre les chats qui lui rapportent les petits secrets de la ville.
Ce petit tutoriel a été rédigé par JF Henkinet, sculpteur de la marionnette, à l’attention, entre autres, de l’amateur de marionnettes hutoises qui désire se lancer dans l’aventure de fabriquer une d’entre elles.
Les calques de découpage
Quelques détails et difficultés rencontrées
Dans la fabrication de la marionnette, il faudra prêter une attention particulière à l’existence d’un catogan, en rapport avec l’armée napoléonienne et à l’assymétrie de la taille des oreilles, ce qui permet à Fleury d’entendre et de comprendre les conversations des chats.
La marionnette devra aussi se distinguer par un mètre dans la poche et une coquille Saint-Jacques sur la casquette (en relation probable avec un pélérinage effectué par ce personnage de fiction).