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Les outils droits

Fermoirs et nérons (Pfeil série 1) sont des outils droits dont le tranchant est rectiligne comme celui d’un ciseau à bois mais avec deux biseaux identiques. Le fermoir permet le marquage et le dégagement de motifs, la taille de forme convexe ou encore des coupes droites par la frappe. Il permet aussi de parfaire le fond des panneaux et des bas-reliefs. Le fermoir droit peut donc être utilisé en frappe verticale ou en taille horizontale. Le fermoir néron est affûté avec un tranchant oblique afin de pouvoir dégager les angles difficilement accessibles.

Les gouges droites plates et méplates (Pfeil séries 2, 3 et 4) avec cintre très peu marqué,  évitent de retirer trop de matière à la fois lorsque l’on est proche du modelé de la sculpture finale. Ces outils permettent aussi de dresser une surface plane, de façon plus aisée qu’avec un fermoir. En effet, le léger cintre de la gouge méplate permet de dégager les extrémités du tranchant, évitant qu’elles se plantent dans le bois.

Les gouges droites demi-creuses (Pfeil série 5, 6 et 7), creuses (Pfeil série 8 et 9) et gouges à bretter (Pfeil série 11) ont de très nombreuses fonctions dont celles d’évider la matière principalement. Elles participent aux mises en forme, en ébauche comme en finition. On choisira le cintre d’une gouge en fonction de la forme qu’on souhaite obtenir sur la pièce ou selon la quantité de bois à tailler.

Les gouges demi-creuses s’utilisent de trois façons différentes :

  • Parallèle à la pièce : c’est la position la plus courante, elle permet le dégagement du bois en ébauche comme en finition.
  • Perpendiculaire à la pièce : l’outil pénètre le bois, sur quelques millimètres, en imprimant une forme identique à celle du cintre. Cette opération, que l’on appelle la frappe, permet de délimiter le contour d’un motif avant son dégagement et sa mise en relief.
  • Avec le biseau inversé : on place la gougure de l’outil face à la pièce, pour tailler le bois en arrondi et non en creux. Cette technique, que les sculpteurs nomment galber une forme, est une pratique courante avec les gouges droites jusqu’au cintre N° 8.

Les petites tailles de gouges creuses sont, elles, incontournables dans les finitions et les différentes frappes de contour.

La gouge à bretter (Pfeil série 11), est particulièrement utile car elle ressemble à la gouge de la série 9 mais avec des ailes plus hautes, en forme de U qui permettent de couper simultanément les deux flancs d’une cannelure  sans éclater le bois. On peut travailler avec le creux de ces gouges, comme pour faire des nervures, mais aussi avec les ailes, ce qui rend ces gouges très polyvalentes notamment pour réaliser des transitions entre des formes différentes.

Les gouges spatulées ou queues de poissons (fishtail), (Pfeil, série F) sont droites et étroites (et donc plus légères) mais s’évasent vers l’extrémité, rendant le tranchant plus large que le corps de l’outil. Ces gouges, très utiles pour galber, s’utilisent surtout dans les finitions.

Les gouges bernoises sont destinées à la grosse ébauche. La lame est beaucoup plus épaisse pour résister aux chocs puissants d’une masse. Le manche est en charme, il peut être renforcé par deux viroles en acier. Les gouges bernoises offrent de réelles possibilités avec un travail rapide et une coupe profonde.

Les burins droits sont des outils spécifiques à la sculpture sur bois, avec leur tranchant en forme de V avec une pointe à angles vifs (Pfeil séries 12, 13, 15 et 16) ou légèrement arrondis (Pfeil séries 14 et 17) et une ouverture des ailes allant de 35° (Pfeil série 16) à 90° (Pfeil série 13).  En fonction de l’angle d’attaque donné à l’outil, on modifie la profondeur et la largeur du burinage. Si l’on souhaite un trait bien marqué, on accentue cette profondeur et on choisit un burin avec un angle fermé. À l’inverse, si l’on désire un burinage moins visible, on utilise un burin ouvert et une coupe moins profonde. En modifiant l’inclinaison en cours de travail, il est très facile de créer des effets de pleins et de déliés comme ceux d’une calligraphie. On a coutume de dire que le burin est le crayon du sculpteur. Aucun outil n’est capable de le remplacer et il est indispensable d’en posséder plusieurs modèles aux angles et largeurs différents.

Le burin à gaudron est un outil en V, mais dont les ailes sont arrondies vers l’extérieur.

La gouge macaroni présente trois arêtes coupantes permettant de tailler une cannelure en une seule opération. Elle s’utilise en bois de fil comme en bois de travers.

Les outils courbés (Pfeil série L)

Gouges et burins existent en version courbées. L’outil courbé est à mi-chemin entre l’outil droit et l’outil coudé. La lame est courbée sur toute sa longueur et la courbure est moins prononcée et plus allongée que celle d’une gouge coudée. La gouge courbée s’utilise en ébauche et en finition, avec une profondeur de coupe limitée par le coude.

La forme courbée longue est utilisée pour les cavités évasées afin de pouvoir ressortir après avoir atteint le point le plus profond. Ainsi les arêtes des renfoncements ne sont pas endommagées par l’outil courbé.

La série de burins courbés Pfeil ne contient que des outils avec ouverture de 60 degrés

Les outils coudés (Pfeil série « a »)

Gouges, burins et fermoir existent en versions coudées, c’est à dire que le corps de la lame est droit sur 2/3 de la longueur auquel fait suite une extrémité en forme de coude. Le coude permet de basculer l’outil de la verticale à l’horizontale pour réaliser une coupe dans une forme creuse. Leurs utilisations consistent essentiellement dans les finitions  car leur morphologie ne permet pas l’utilisation d’une massette.

Les outils contre-coudés

Le cintre de la gouge contre-coudée est inversé par rapport à celui de la gouge coudée. C’est l’outil idéal pour galber, opération qui consiste à arrondir une forme, à l’inverse d’une gouge qui la creuse. Utilisée le plus souvent pour les formes convexes et les profils en forme de barreau qui ne sont plus accessibles avec une gouge retournée à cause des formes fortement bombées.

En sculpture ornementale, l’utilisation de la gouge contre-coudée est fréquente, en particuliers en reprise de moulures et pour la finition des pieds galbés.

 

Les cintres des outils Pfeil

Les outils à frapper

Le maillet est rond ou carré en bois dur pour l’ébauche.

La massette est ronde ou carrée en acier ou alliage de zinc, pour le défonçage, l’ébauche et la découpe

Les outils à tracer

Dans la sculpture des marionnettes, on utilisera essentiellement le compas à pointes sèches qui permet de symétriser parfaitement des structures (les deux yeux, les commissures externes de la bouche, des motifs ornementaux des cuirasses,  etc…)

Les outils de finition

Les rifloirs sont de petites râpes qui permettent de finir certaines formes ou de donner un rendu particulier à certains détails minutieux. Ils sont utilisés surtout pour la ronde-bosse.

Les racloirs sont des lames d’acier aux arêtes vives, emmanchées dans un bois peu épais et maintenues par une virole de cuir ou un poinçon, afin d’abattre les aspérités laissées par la gouge. Ils sont utilisés de préférence dans le sens du fil. Ils possèdent des formes variées en fonction des zones à travailler. L’affiloir est l’outil qui permet de les dresser.

Les râpes, les limes et le papier abrasif

Les outils à estamper

Ce seront essentiellement les sabloirs qui donnent un aspect granité au fond

Où se fournir en outils de sculpture de qualité ?

Dictum (Allemagne)

Haager Str. 9, 2e étage
D – 81671 Munich 

Gottlieb-Daimler-Str. 3
D – 94447 Plattling 

Gaignard Millon (France)

24 Rue Jules Vallès, 75011 Paris

Etablissements Bordet (France)

98 rue Louis Ampère
93330 NEUILLY SUR MARNE

FTFI (France)

8 rue Faraday
Zac de Montvrain
91540 Mennecy

Boesner  matériel pour Beaux Arts (France et 45 magasins en Europe)

Galerie Tatry
170 Cours du Médoc
33300 Bordeaux
France métropolitaine
Nouvelle-Aquitaine